Le surinvestissement actuel, dopé par l’IA, est d’autant plus dangereux qu’il se développe sur fond de déstabilisation des échanges et des paiements mondiaux créée par la politique de Donald Trump.
La taxe Zucman, expression la plus aboutie de la préférence pour l’impôt, ne résoudra pas les 168 milliards de déficit de l’État. Mais elle portera le coup de grâce à une économie exsangue.
Dans la continuité d’une diplomatie erratique, la démarche engagée par Emmanuel Macron pour la reconnaissance d’un État palestinien se révèle aussi inutile que dangereuse.
À Strasbourg, ce 10 septembre, Ursula von der Leyen a délivré un discours incohérent et déconnecté des réalités du monde comme des attentes des citoyens européens.
Il y a urgence à replacer l’Union et la Commission sous le contrôle des grands États européens.
La génération née entre 1942 et 1965 a tout du bouc émissaire. On oublie un peu vite que la durée du travail était alors la plus élevée du monde développé.
À l’inverse d’Henry Kissinger, Donald Trump divise l’Amérique et l’oppose à ses alliés, en même temps qu’il soude les empires autoritaires et rassemble le Sud autour de la Chine.
La chute programmée de François Bayrou illustre tragiquement l’irresponsabilité illimitée qui s’est emparée du système politique français. Après la dissolution de l’Assemblée nationale en 2024, la dissolution du gouvernement ne fera qu’aggraver la crise de régime.
La forme pure de ce régime politique n’existe plus qu’en Scandinavie, en Suisse, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Canada. Partout ailleurs, le clivage avec les régimes autoritaires se brouille.
Entre péril financier, fragmentation du système mondial et retour de la guerre, les points de comparaison avec les années 1930 se multiplient. Ils doivent nous alerter sur l’avenir de nos démocraties.
En signant l’accord sur les droits de douane, fruit d’une stratégie de l’apaisement, l’Union européenne a dangereusement renforcé sa dépendance à l’égard des États-Unis.
La déroute du premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, lors des dernières élections s’explique par l’effondrement de la démographie, la paupérisation de la population et la prise de conscience du déclassement de ce pays.
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