Entre péril financier, fragmentation du système mondial et retour de la guerre, les points de comparaison avec les années 1930 se multiplient. Ils doivent nous alerter sur l’avenir de nos démocraties.
En signant l’accord sur les droits de douane, fruit d’une stratégie de l’apaisement, l’Union européenne a dangereusement renforcé sa dépendance à l’égard des États-Unis.
La déroute du premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, lors des dernières élections s’explique par l’effondrement de la démographie, la paupérisation de la population et la prise de conscience du déclassement de ce pays.
Le retrait constaté du président chinois pourrait annoncer le retour à une direction collégiale.
Avec pour objectif une réorientation économique.
Outre ses faiblesses économiques, le projet de François Bayou est mort-né en raison de l’absence de soutien politique, des virulentes oppositions sociales et de l’hostilité des citoyens envers un premier ministre qui bat tous les records d’impopularité.
Le multilatéralisme a vécu, l’heure est à la souveraineté. Vulnérable, l’Union européenne devrait se doter d’un directoire rassemblant ses grands États.
François Bayrou aura-t-il le courage qui a manqué à Macron ? Dépenses publiques. Le 15 juillet, le Premier ministre présentera le projet de budget 2026. Il devra choisir entre les réformes et l’immobilisme. Et réaliser au moins 40 milliards d’économies pour enrayer le déclin.
L’Afrique, symbole du Sud, disparaît de l’horizon de l’Occident qui est accaparé par sa crise politique, intellectuelle et morale, ainsi que par ses déchirements.
La France est devenue un rentier nihiliste, dilapidant l’héritage des générations passées et sacrifiant systématiquement les enjeux d’avenir à des objectifs de très court terme.
Les conflits, devenus totaux et illimités, envahissant de nouveaux milieux, placent la donne géopolitique sous le signe d’une paix impossible.
Pour l’Europe, les cinq prochaines années seront décisives. Soit elle parvient à s’affirmer comme un acteur stratégique indépendant. Soit elle perdra sa souveraineté et sa liberté pour faire l’objet d’un nouveau Yalta entre les puissances impériales.
Le président américain impulse, aux États-Unis et dans le monde, une dynamique comparable à celle de la Grande Dépression.
Le meurtre d’une surveillante de collège, poignardée par un élève, montre l’ampleur de l’effondrement de l’ordre public. En France, il n’existe plus aucun individu, aucune institution, aucune partie du territoire qui soit aujourd’hui en sécurité.
La péninsule gouvernée par Giorgia Meloni fait preuve d’une vitalité économique, mais aussi d’un grand pragmatisme.