La troisième conférence des Nations unies sur l’océan, qui s’ouvre ce lundi à Nice, revêt une importance cruciale. Les mers constituent un enjeu vital pour la sécurité économique, numérique, énergétique et alimentaire des nations.
La France est un Titanic qui se dirige droit vers l’iceberg du défaut financier, avec une classe politique qui a fait le choix de la lâcheté et de l’impuissance.
Le président américain et le pape fraîchement élu ont des conceptions de la paix aux antipodes : pour Donald Trump, la paix se construit par les intérêts et les affaires conclues entre les dirigeants, et pour Léon XIV, par les valeurs et la réconciliation.
L’UE n’engage pas les initiatives qui permettraient de relancer le capitalisme européen. Et sous la pression de sa bureaucratie, elle refuse de revenir sur les erreurs qui ont ruiné son agriculture et son industrie.
L’économiste américain Arthur Laffer avait théorisé l’effet dissuasif d’un impôt trop élevé. La situation économique de la France, avec ses 40 milliards d’impôts nouveaux dans une économie exsangue, lui donne malheureusement raison.
La première ministre a inventé une forme originale de libéral-populisme, qui trouve de plus en plus d’écho en Europe et se propose de devenir majoritaire sur le continent. Elle ne se contente pas de communiquer, elle agit.
La dérive illibérale des États-Unis et les failles des empires autoritaires ouvrent une formidable occasion à l’Europe de renouer avec son histoire et son destin en redevenant le cœur du monde libre.
À l’heure où le Parlement déserte ses missions fondamentales, la liste des entreprises privées, françaises ou internationales, convoquées devant des commissions d’enquête parlementaires ne cesse de s’allonger. Une tendance inquiétante qui se fait au mépris des règles élémentaires.
Le gouvernement se réduit à un club d’autoentrepreneurs politiques, qui se consacrent à leur carrière et à leur communication sans se préoccuper ni de conduire des politiques publiques ni de diriger leur administration.
Le tournant illibéral de l’Amérique sous l’influence de Donald Trump fait entrer le monde dans une nouvelle ère placée sous le signe des empires, des autocrates et du recours décomplexé à la violence au plan intérieur comme au plan extérieur.
Le déclin et l’éclatement de l’Occident sont indissociables de la crise de l’État de droit. Et la résolution de cette crise est, au même titre que le réarmement de l’Europe, une des conditions nécessaires pour la survie de la liberté politique au XXIe siècle.
Le réarmement est parfaitement compatible avec la reprise de contrôle des finances publiques. Mais à condition de construire un nouveau modèle français performant pour le XXIe siècle.
La France n’a désormais d’autre choix, si elle veut préserver sa liberté et la paix en Europe, que de réarmer. Mais ce réarmement doit s’accompagner d’un sursaut national.
Face aux régimes autoritaires, l’Europe peut renouer avec son histoire tout en devenant un pôle d’attractivité pour les talents comme pour les activités à forte valeur ajoutée en s’affirmant comme le héraut de la liberté politique et économique.
Par son mélange de despotisme, de populisme, de libertarianisme et d’impérialisme, la nouvelle révolution conservatrice engagée par Donald Trump est sans précédent dans l’histoire des États-Unis.