Le président américain et le pape fraîchement élu ont des conceptions de la paix aux antipodes : pour Donald Trump, la paix se construit par les intérêts et les affaires conclues entre les dirigeants, et pour Léon XIV, par les valeurs et la réconciliation.
Les réformes du prince héritier Mohammed ben Salmane ont transformé le royaume et l’ont érigé en plateforme diplomatique majeure.
L’UE n’engage pas les initiatives qui permettraient de relancer le capitalisme européen. Et sous la pression de sa bureaucratie, elle refuse de revenir sur les erreurs qui ont ruiné son agriculture et son industrie.
L’économiste américain Arthur Laffer avait théorisé l’effet dissuasif d’un impôt trop élevé. La situation économique de la France, avec ses 40 milliards d’impôts nouveaux dans une économie exsangue, lui donne malheureusement raison.
La panne géante qui a touché l’Espagne le mois dernier met en lumière l’impératif de politiques énergétiques de long terme et souligne les errances françaises en la matière.
Jamais le régime de Recep Tayyip Erdogan n’a paru aussi près de se décomposer. La lettre de cachet lancée contre Ekrem Imamoglu est l’abus de pouvoir de trop.
La première ministre a inventé une forme originale de libéral-populisme, qui trouve de plus en plus d’écho en Europe et se propose de devenir majoritaire sur le continent. Elle ne se contente pas de communiquer, elle agit.
Réindustrialisation, armement, dette, éducation, santé… L’inertie touche tous les domaines de l’action publique. L’histoire, elle, bascule.
La dérive illibérale des États-Unis et les failles des empires autoritaires ouvrent une formidable occasion à l’Europe de renouer avec son histoire et son destin en redevenant le cœur du monde libre.
Donald Trump a plongé dans le chaos les échanges et les paiements mondiaux.
À l’heure où le Parlement déserte ses missions fondamentales, la liste des entreprises privées, françaises ou internationales, convoquées devant des commissions d’enquête parlementaires ne cesse de s’allonger. Une tendance inquiétante qui se fait au mépris des règles élémentaires.
Le gouvernement se réduit à un club d’autoentrepreneurs politiques, qui se consacrent à leur carrière et à leur communication sans se préoccuper ni de conduire des politiques publiques ni de diriger leur administration.
Le tournant illibéral de l’Amérique sous l’influence de Donald Trump fait entrer le monde dans une nouvelle ère placée sous le signe des empires, des autocrates et du recours décomplexé à la violence au plan intérieur comme au plan extérieur.
Le déclin et l’éclatement de l’Occident sont indissociables de la crise de l’État de droit. Et la résolution de cette crise est, au même titre que le réarmement de l’Europe, une des conditions nécessaires pour la survie de la liberté politique au XXIe siècle.
Face à la loi du plus fort imposée par les empires russe et américain, le chancelier Friedrich Merz fixe une ligne claire : relance de l’économie, fin de l’austérité et réarmement.