Avant même son investiture, Donald Trump a commencé à redessiner le capitalisme et le système international. Il assume désormais une Amérique impériale qui se réclame des mêmes principes que les tyrannies et les régimes autocratiques du XXIe siècle.
En érigeant le projet de loi de finances pour 2025 en arme de destruction massive de l’économie, la politique budgétaire poursuivie par les gouvernements de Michel Barnier puis de François Bayrou va exactement à l’opposé des intérêts de la France.
Pour la première fois depuis 1945, l’Union ne peut plus s’arrimer aux États-Unis.
Si le premier quart du XXIe s’achève sur la clôture définitive du cycle de la mondialisation, une nouvelle ère s’ouvre, dominée par la rivalité des puissances, le rôle central des États et la priorité donnée à la sécurité.
La France se trouve à une heure de vérité. À court terme, la quête d’un nouveau premier ministre éphémère et d’expédients budgétaires reprend. À moyen terme, Emmanuel Macron devra partir.
L’absence du souverain pontife lors de la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris en dit long sur sa vision du monde.
Économie en berne, explosion des faillites, fuite des investisseurs… Le naufrage de notre pays est le fruit de l’inconséquence de la classe politique, entre querelles d’ego et jeux de pouvoir.
Face aux risques qu’entraîne la crise financière pour la France et l’Europe dans une période de tension internationale extrême, on ne peut qu’être saisi par l’irresponsabilité de la classe politique française.
Pourquoi la France aurait tout à gagner en signant le traité./strong>
Ce conflit a ouvert la grande confrontation entre les empires autoritaires et les démocraties. L’issue de cette guerre jouera un rôle décisif dans le destin de la liberté et de l’Europe.
La résurgence du chômage de masse n’est pas liée à un trou d’air de la conjoncture mais au cumul de trois chocs dont les effets seront durables.
L’effondrement de la coalition d’Olaf Scholz met le pays, pris en étau entre Trump et Poutine, en situation de vulnérabilité.
L’Europe n’a jamais été aussi en danger depuis les années 1930. Et avec la réélection de Donald Trump, elle est désormais seule pour affronter l’avenir.
Donald Trump s’est engouffré dans l’espace béant qui s’est creusé entre les performances de l’Amérique et le ressenti des Américains.
L’élection à venir est déterminante pour l’avenir de la démocratie en Amérique comme dans le reste du monde. Elle s’est transformée en référendum sur Trump, en dépit de ses condamnations, de ses multiples inculpations et de sa rupture avec la vérité.